Une femme a ouvert le feu lundi dans un aéroport du Texas et a été immédiatement arrêtée par la police.
L’incident n’a pas fait de victimes mais a causé la panique parmi les passagers Peu avant 11h00 (18h00 heure belge), une femme de 37 ans s’est présentée près des comptoirs à l’aéroport Dallas Love Field, puis s’est rendue dans les toilettes, a rapporté le chef de la police de Dallas Eddie Garcia lors d’un point-presse. Elle en est ressortie la tête couverte par « une capuche », a sorti un pistolet et a commencé à tirer plusieurs coups « a priori vers le plafond », pour un mobile qui reste inconnu, a-t-il ajouté.
Un agent l’a neutralisée en lui tirant dans les jambes. Placée en état d’arrestation, elle a été transférée à l’hôpital. Aucune autre victime n’est à déplorer, selon le chef de la police.
Les tirs ont déclenché le chaos dans l’aéroport, très fréquenté en cette période estivale. Les passagers ont couru, crié et se sont mis à l’abri, ont rapporté les médias locaux. Les vols ont été temporairement suspendus, le temps que le calme revienne.
Les États-Unis sont encore sous le choc d’une série de tueries par armes à feu particulièrement sanglantes, notamment dans un supermarché fréquenté par des Afro-Américains (10 morts, le 14 mai), une école du Texas (21 morts, le 24 mai) ou un défilé de la fête nationale (7 morts, le 4 juillet).
La femme avait autrefois prétendu être le «prophète de Dieu» mariée au chanteur Chris Brown – et a été libérée à plusieurs reprises de prison pour une série de crimes alarmants après avoir été déclarée mentalement inapte à subir son procès, selon un rapport.
Portia Odufuwa, 37 ans, est restée à l’hôpital mardi matin après avoir été blessée par balle par des flics alors qu’elle ouvrait le feu à l’intérieur de l’aéroport de Dallas Love Field lundi, a annoncé la police.
Des vidéos choquantes ont surpris des passagers en train de crier et de se cacher après qu’Odufuwa ait tiré plusieurs coups de feu en sortant d’une salle de bain de l’aéroport où elle était allée se changer, selon les flics.
Il est apparu plus tard qu’Odufuwa était libre malgré une longue histoire de maladie mentale et de crimes graves, notamment des vols de banque et même des incendies criminels, selon les dossiers examinés par le Dallas Morning News.

