La Direction Générale de la Protection Civile (DGPC) a officiellement clôturé, ce lundi, la série d’exercices de simulation nationale sur les risques hydrométéorologiques dans le département du Sud-Est, lancée le mercredi 3 septembre 2025. Ces exercices se sont déroulés dans les communes de Bainet, Marigot et Jacmel, avec la participation active des comités territoriaux et des brigades communales de protection civile, ainsi que le soutien du Bureau de la coordination des affaires humanitaires des Nations unies (OCHA), du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) et du Programme alimentaire mondial (PAM).
Les exercices ont été lancés le mercredi 3 septembre, avec un exercice de table pour le comité départemental de gestion des risques de désastre du Sud-Est. Le samedi 6 septembre, deux exercices de table de type avancé ont été organisés à Marigot et à Bainet. À l’aide d’un bac à sable, les brigades communales ont simulé la gestion d’un ouragan majeur, testant la coordination des interventions, l’optimisation des ressources et le renforcement des mécanismes de gouvernance locale.
Le lundi 8 septembre, l’exercice a mobilisé quatre centres d’opérations d’urgence, dont le niveau national, et a permis d’évaluer l’efficacité des brigades récemment formées, la coordination entre les autorités territoriales, ainsi que la maîtrise des gestes de premiers secours, de sauvetage et de gestion d’incidents complexes. La continuité des soins a également été testée grâce à l’implication d’acteurs préhospitaliers et hospitaliers.
Les habitants et les autorités locales ont salué le réalisme des exercices et l’engagement des brigadiers. Les maires ont souligné leur professionnalisme, leur discipline et leur détermination, tandis que les brigadiers ont réaffirmé leur engagement à protéger leur communauté et à contribuer activement à la gestion des risques.
À travers ces exercices, la DGPC confirme sa volonté de consolider un réseau de volontaires formés, encadrés et équipés, et de poursuivre une stratégie de préparation proactive pour réduire l’impact des catastrophes naturelles sur les populations vulnérables.
Par ces initiatives, la DGPC réaffirme son rôle central dans le renforcement global des structures de réponse aux urgences du Système national de gestion des risques et des désastres (SNGRD). En consolidant un réseau de volontaires formés, encadrés et équipés, elle contribue à une meilleure préparation, à une coordination renforcée et à une réactivité accrue face aux catastrophes, garantissant ainsi une protection optimale des populations vulnérables et une résilience accrue des communautés.
