L’ouragan Melissa, classé en catégorie 5, a laissé derrière lui un sillage de dévastation sans précédent dans les Caraïbes. Après avoir frappé la Jamaïque avec des vents atteignant 300 km/h, il a traversé l’est de Cuba mercredi, provoquant d’importants dégâts matériels et plongeant la ville de Santiago dans le noir. Arbres déracinés, maisons éventrées et routes coupées témoignent de la violence du phénomène.
Selon les autorités cubaines, aucune victime n’a été signalée sur l’île, mais plus de 735 000 personnes ont été évacuées par précaution. En revanche, Haïti, frappée par de fortes pluies, déplore au moins 20 morts, dont 10 enfants, et une dizaine de disparus. Des rivières en crue ont emporté des maisons, notamment à Petit-Goâve.
Melissa poursuit désormais sa route vers les Bahamas, accompagnée de vents de 155 km/h et de pluies torrentielles. Les autorités locales se préparent à une tempête « potentiellement catastrophique ». Selon l’ONU, plus d’un million de personnes auraient été affectées dans la région. Cet ouragan égale désormais le record de 1935, confirmant la montée en puissance des tempêtes extrêmes liées au réchauffement climatique.

