Le Festival Quatre Chemins a attiré tous les regards ce dimanche 30 novembre 2025, en dévoilant à la Direction Nationale du Livre (DNL) Le Cri de Mapyang, une création qui ne laisse personne indemne.
Dès les premières minutes, le public est happé par une mise en scène où les lumières, les corps et les rythmes se répondent comme dans un dialogue secret. Pas de fioritures : chaque geste, chaque battement de tambour raconte une douleur, une résistance, une mémoire.
Au cœur de la pièce, les interprètes font surgir l’invisible : les violences subies par les femmes, souvent tues, parfois banalisées, mais ici projetées en pleine lumière. L’immersion est totale, presque troublante, tant les émotions circulent librement, sans filtre.
Le Cri de Mapyang rappelle aussi, avec une élégance farouche, la place essentielle du vodou dans l’imaginaire haïtien. Loin des clichés, la pièce en dévoile la force symbolique, la dimension spirituelle et la puissance libératrice.
Plus qu’un spectacle, c’est un appel vibrant, et urgent pour une société plus juste, où l’équité de genre cesse d’être un combat solitaire pour devenir une évidence collective.

